Voici un réseau de
systèmes dont les entrées-sorties, difficilement
identifiables, s'enchevêtrent sans ordre précis.
Contrairement au réseau de
Jacques Mélèse où tous les éléments
du réseau possèdent une identification, nous ne
possédons que les fonctions des différents
éléments identifiables, ceux qui apparaissent sur
le schéma.
Imaginons que l'ensemble des
systèmes subisse des circonstances différentes
suite à l'influence de facteurs externes au réseau,
de nouveaux systèmes viennent alors s'ajouter au réseau
existant.
Prenons comme exemple la crise de
2008, en prenant arbitrairement comme début le crack
boursier.
Toutes les banques du monde s'en
trouvent affectées plus ou moins.
Mais les réseaux européen et américain
ont commencé à vaciller et c'est à ce
moment que des nouveaux systèmes se manifestent par
l'intermédiaire des Etats et des Banques centrales.
Bien que ces nouveaux systèmes détenaient des
relations avec les banques, comme par exemple les emprunts ou
comme contribuables mais pas en tant qu'institutions
financières.
|
Au vu des risques d'écroulement du réseau
bancaire mondial, les Etats décident d'intervenir pour
sauver les canards boîteux, allant, pour les Américains
jusqu'à "manger leur chapeau" en tant que
leader du modèle ultra-libéral.
Nous découvrions la possibilité d'un "risque
systèmique", autrement dit un risque plus
difficilement détectable car influencé par de
multiple relations dont certaines inconnues de l'observateur.
Vous comprenez aisément, le rôle du ou des
observateurs qui avec leur prisme réducteur composé
de dogmes, de certitudes, d'à priori, d'hypothèses
séculaires ou encore de formules mathématiques se
confortent les uns, les autres dans leur prise de décision
(voir Théorie du cygne noir).
On voit alors se créer des phénomènes
psychologiques, comme la peur panique, qui correspondent
simplement à une amplification de décision de
leaders.
Notons
que le risque systèmique porte aussi le nom d'effet
domino.
De mon point de vue, le nom est
impropre car dans ce cas on connaît les conséquences
de proche en proche.
Le domino étant placé par l'homme à un
endroit précis, par contre, dans le système on
ne peut rien prévoir.
La raison de l'assimilation des
deux vocables se trouve dans la similitude de la complexité
des réseaux.
Michel
Watrin
Ingénieur
Formateur Cabinet
GINALEX Site
http://ginalex.free.fr/ Mes
diaporamas:Youtube Mon
Blog :
Manager
de terrain |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire