dimanche 25 juillet 2021

 

Les données le pétrole du XXI eme siècle: les USA en captation gratuites des données de l'UE

 

Comme je l'avais indiqué dans mon post concernant la non-stratégie de Renault, son contrat de cloud

computing avec GOOGLE, transfère toutes ses données de production sur des serveurs américains.

Je découvre dans l'article ci-dessous, publié le 16 juillet 2020, qu'il existait un accord USA-UE, le Privacy Shield, sur

la collecte et l'échange des données entre les deux continents.

Comme vous le savez les plus grosses fermes de serveurs d'AMAZON, MICROSOFT et GOOGLE se trouvent aux USA, or ils représentent

la plus grosse part de marché dans ce domaine.

D'où, l'UE, a d'importantes fuites de pétrole (les fameuses données) vers les USA.

La base de l'accord entre les USA et l'UE reposait sur l'équivalence de la réglementation du RGPD et le Cloud Act, or un juge européen a évalué

que cette similitude n'était pas tout à fait équitable.

C'est pourquoi, je persiste dans mon opinion; laisser ses données à la merci de clauses de contrats, constitue un risque potentiel de perte.

Même s'il existe des recours, vous savez que ceux-ci peuvent durer des années et entraîne un vide en termes de décision, laissant la porte ouverte à l'exploitation de ce pétrole.

Le procès entre APPLE et SAMSUNG démontre la perte de contrôle, cette affaire nébuleuse, car APPLE a attaqué SAMSUNG pour un problème de design.

Dans un premier temps, l'appréciation par la justice américaine s'est plutôt portée en faveur d'APPLE et à condamner SAMSUNG à verser une amende de 399 millions $. Dans un deuxième temps, SAMSUNG a effectué un recours devant la Cour suprême et a obtenu de ne pas payer cette amende, renvoyant ce cas devant un autre tribunal.

Bref, pendant 7 ans les deux firmes se sont bagarrées, pour arriver à un consensus.

Imaginez un même procès sur vos données...

Cliquez ici pour découvrir l'article


L'UE sabre le Privacy Shield, l'accord qui autorisait le transfert des données vers les Etats-Unis

dimanche 18 juillet 2021

 

L'impression 3D au cœur de l'Industrie du Futur

L'intelligence collective et l'impression 3D, à partir de matières plastiques ont permis de réagir très vite lors de la période de confinement.
 

L'exemple de la Start-up italienne Isinnova; elle a imprimé des valves respiratoires
permettant de connecter les masques à oxygène, et ça, en seulement 24 heures.
 

Cette démonstration, donne à réfléchir sur l'importance de l'humain dans l'utilisation
des technologies. Il ne s'agit plus de bien exploiter, une technologie, mais bien, d'associer,
d'organiser et de compléter son usage.


Ainsi dans l'exemple cité, ci-dessus, l'impression 3D aurait été inefficace sans les réseaux sociaux.


Par conséquent, la formation devient une évidence pour tirer le meilleur des nouvelles machines et logiciels. C'est pourquoi, des constructeurs, se lancent dans ce domaine, en proposant des webinairs comme chez Siemens ou HP avec son service de coaching.
 

L'article ci-dessous analyse, d'autres points, comme le prix de revient, la réactivité et l'évolution de l'impression 3D.

 https://is.gd/UfhCiX

 


 

samedi 17 juillet 2021

 

Le SMED et l'impression 3D.

L''industrie du futur s'appuie sur des outils digitaux très élaborés; machines communicantes,

robots, cobots, puce RFID et autres MEMS.

Parfois des idées simples, mais efficaces, émergent de cet océan de technologies de pointe.

Même si cette solution fait partie d'un ensemble d'outils informatiques, son aura, ressemble

plus au gadget qu'à la tech de pointe. Jugez plutôt; l'impression 3 D et la fabrication d'outillage.

Réaliser une gamme de petit outillage à faible coût, c'est à dire, passer directement de l'idée

à la réalisation, sans avoir à déléguer à un sous-traitant, un acheteur ou encore un service technique.

Tous ces intermédiaires freinent l'application de la solution. L'impression 3D, si elle n'est pas appliquée

telle quelle, elle sert alors de prototype. Affaire à suivre...

Voici quelques exemples réalisés chez Schneider electric:

http://www.primante3d.com/

 prototypes-designed-by-3D-printing

 

Les progrès minuscules de l'industrie 4.0 dans les PMI,

viendrait d'une mauvaise compréhension de l'exploitation des données...

Cette question semble être au cœur de l'analyse du manque d'informations des décideurs en matière de digitalisation des processus.

Deux paradigmes s'affrontent, l'informatique considère une perpétuelle évolution des matériels et des logiciels, tandis que les industriels continuent à aimer les standards, autrement dit, des éléments stables et reproductibles.

Ces deux visions, handicapent forcément, le développement de l'outil informatique dans l'industrie. Seuls les grands groupes prennent conscience de l'enjeu au travers de l'industrie du futur car directement confrontés à la concurrence internationale.

L'industrie d'une manière générale a du mal à lâcher le modèle du Taylorisme. Souvent, les processus affublés d'outils de la performance industrielle, s'utilisent avec des méthodes de management d'un autre siècle. Le retour de l'analyse rationnelle de l'irrationnel, fixer des objectifs chiffrés sur une opération du 5S par exemple. Sanctionner lors d'échecs, avec un avant-après, sous forme de photo et comptage des objets rangés. Cette méthode atteint effectivement l'objectif de rangement. Cependant qu'en est-il de l'implication des personnes ?

Mesurer, identifier (les causes) et solutionner le problème, processus de base de l'amélioration continue, devrait se réaliser de manière continue, autrement dit, remettre en cause de façon perpétuelle. Les industriels et les informaticiens s'accordent sur cette base, la seule différence, concerne la fréquence des 3 opérations. Les premiers préfèrent des séquences longues et les autres plutôt courtes.

L'outil informatique intégré au process de production, dispose d'une puissance et d'une rapidité de traitement de l'information sans rapport avec les méthodes traditionnelles. Par conséquent, de nouveaux réflexes managériaux devraient assimiler ces facteurs; vitesse et volume, pour mieux adopter ces nouveaux systèmes.