jeudi 6 juin 2013

Double boucles de rétroaction

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Modélisation de systèmes (double boucles)

DESCRIPTION

Le modèle représente un système défini par un ensemble de sous -systèmes liés entre eux, il est réalisé par des modélisateurs.

Leurs formes variées (Équations mathématiques.schémas, dessins, tableaux, sculptures, installations…) dépend du type d'observation.

C'est la qualité de l'observateur qui détermine en finalité le choix du modèle.

Le modèle ainsi obtenu cadre un ensemble systèmes possédant tous un objectif commun d'analyse avec des variables de même nature mais ayant des caractéristiques propres à leur analyse.

Les avantages de la modélisation:
  • Donner une interprétation communicable du système.
  • Donner une base applicable pour l'analyse des systèmes équivalents
Les inconvénients:
  • Limite l'analyse aux limites du modèle
  • Demande la connaissance du langage utilisé pour modéliser

interdépendance

La théorie de systèmes asservis permet d'associer des systèmes entre eux, de les maîtriser et, dans certaines conditions, de les intégrer dans un système plus vaste.

L'asservissement d'un système correspond à une extension de la boucle de rétroaction.

Initialement la boucle de rétroaction sert à maintenir la survie du système, on parlera de régulation. La consigne est assimilée à la finalité du système.





Dans le cas d'un asservissement, la consigne est imposée par une action extérieure ayant un but différent de la finalité du système.
Elle force le système à se comporter d'une manière prédéfinie.


 
On pourra dès lors, associer des systèmes entre eux tout en imposant leur mode de fonctionnement, en termes d'entrées-sorties.


 
Exemple:
Système N°1 →Chef hiérarchique
Système N°2→Employé

 
Ils sont liés par le contrat de travail, lui même dépend du code du travail qui indique la subordination du salarié à la structure hiérarchique de l'entreprise

Suivant les données ci-dessus, S1 correspond à la consigne transmise par le responsable à son collaborateur. 

Celui-ci, transforme l'ordre en actions qu'il corrige en fonction de E2 (égale à S1=consigne)


Michel Watrin
Ingénieur Formateur Cabinet GINALEX
Site http://ginalex.free.fr/
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Théorie du Cygne Noir

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Application des réseaux systémiques : La théorie du Cygne Noir

Théorie dont le nom vient d'un écrit du philosophe Nassim Nicholas Taleb, il exprime l'idée selon laquelle un événement imprévisible a une faible probabilité de se dérouler, mais s'il se réalise, les conséquences ont une portée considérable et exceptionnelle.

L'expression "cygne noir" existe au moins depuis l'époque de l'écrivain latin Juvénal.

On pensait alors qu'il n'existait pas de cygne noir. Or l'existence de cygnes noirs a pu être démontrée empiriquement au XVIIIe siècle.

L'expression désigne un événement hautement improbable

Si on ne croise et n'observe que des cygnes blancs, on aura vite fait de déduire par erreur que tous les cygnes sont blancs.

 C'est ce qu'ont, longtemps cru, les Européens avant de faire la découverte de l'existence des cygnes noirs en Australie. 

En réalité, seule l'observation de tous les cygnes existants pourrait nous donner la confirmation que ceux-ci sont bien toujours blancs. 

Cependant, prendre le temps et les moyens d'observer tous les cygnes de la Terre avant de confirmer qu'ils sont tous blancs n'est pas envisageable.



Il parait préférable de faire la supposition hâtive qu'ils sont blancs, dans l'attente de voir la théorie infirmée par l'observation d'un cygne d'une autre couleur. 

Ainsi construisons-nous des raisonnements à partir d'informations incomplètes, ce qui nous conduit à aboutir à des certitudes erronées.

Paradoxalement, plus nous accumulons d'informations sujettes à ce biais, plus nous sommes susceptibles de voir ces informations infirmées par l'apparition d'un « cygne noir » totalement imprévisible.

Dès lors, toute prévision du futur et projections de probabilités apparaissent comme une supercherie, et ne font que renforcer l'impact de ces « cygnes noirs ».

Nassim Nicholas Taleb, dans Le Cygne Noir, prend pour illustrer son propos l'exemple d'une dinde que l'on nourrit chaque jour de son existence dans le but de la manger à Thanksgiving ou Noël. Du point de vue de la dinde, l'idée qu'elle se fait de la vie peut se résumer à « on va me nourrir tous les jours jusqu'à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais ». Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue, son exécution imprévisible la veille de la fête constituant pour elle un « cygne noir ».
Source wikipédia

Michel Watrin
Ingénieur Formateur Cabinet GINALEX
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La théorie fractale

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Application des réseaux systémiques : La théorie Fractale

Le terme « fractale » est un néologisme créé par Benoît Mandelbrot en 1974, les formes fractales apparaissent souvent dans l'étude des systèmes chaotiques.

La forme que prend la fonction d'un système unitaire se répète dans la multiplication de ce système, si bien qu'un élément observable possède une forme d'ensemble différente mais composée essentiellement de formes fractales.

Exemple : les cristaux de neige, quand elle recouvre les objets, elle épouse la forme de celui-ci, mais quand quand on observe au microscope les constituants, on s'aperçoit de l'assemblage infini de cristaux.

Un modèle ou un système prit comme référence ne peut se multiplier en gardant ses caractéristiques de départ que si on conserve toutes les conditions environnementales constantes, on obtient alors le résultat escompté.

Ceci est pratiquement impossible dans la nature, les facteurs influençant l'évolution du système de départ sont tellement nombreux qu'il est impossible de les maîtriser tous et donc nous pouvons nous retrouver avec un système complexe (un réseau) ayant des fonctions caractéristiques différentes de celles du système de départ.
Arbre fractal construit à partir des mathématiques
Source:
www.mathcurve.com


Delta de fleuve
Source: www.eauvergnat.fr

Radiographie d'une cage thoracique, avec les arbres bronchiaux en évidence.
Source: www.aging.it
 Conclusion : Lorsqu'un réseau ne possède pas de boucle de rétroaction ne permettant pas de le "maîtriser" son évolution, peut totalement nous échapper car il aura naturellement une croissance propre. 
Exemple : Le phénomène de pollution, le rejet du CO2 connu depuis très longtemps occasionne des effets différents suivant les époques. Au XIX eme siècle il créa le "smog" à Londres et tua des centaines de personnes, aujourd'hui il crée "l'effet de serre".

Michel Watrin
Ingénieur Formateur Cabinet GINALEX
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