dimanche 12 septembre 2021

Excellence dans les opérations: Lean Supply Chain Management

Excellence dans les opérations:Lean Supply Chain Management

Créée le dimanche 01 août 2021

"Excellence dans les opérations: Lean Supply Chain Management"

Introduction

Les entreprises demandent de plus en plus de vrais spécialistes dans les domaines de production et de logistique . Des entreprises de haut niveau, dans des secteurs aussi compétitifs que l'agroalimentaire, l'automobile ou l'aéronautique, s'appuient sur le Lean Supply Chain Management pour approcher l' Excellence dans les opérations.

A l'heure actuelle, alors que la mondialisation exige une meilleure maîtrise des coûts et des marchés. Chacun considère la logistique comme l'un des outils clés pour améliorer la compétitivité de nos entreprises. Autrement dit, la dominance de la « Supply Chain » devient désormais un facteur différentiel de premier ordre.

La gestion « intelligente » de la chaîne logistique contribue, sans aucun doute, à la création de valeur pour l'entreprise. C'est pourquoi, elle devient un avantage concurrentiel de premier ordre. La maîtrise des flux de matières et d'informations, à l'heure actuelle, deviennent une priorité stratégique.

De même, l'amélioration de la productivité des processus de production, constitue un facteur clé, pour la pérennité des organisations. L'émergence de l'industrie 4.0 comme élément non négociable, va changer pas mal de paradigmes des systèmes de production actuels.

Les objectifs

L'objectif général d'un tel projet consiste à appliquer des connaissances théoriques et pratiques par les professionnels de l'entreprise. Avant même de cette application de connaissances, le travail principal réside dans le management, et plus particulièrement, dans le changement.
Pour les managers, voici une liste des compétences principales:

Connaissances techniques

-Être capable d'appliquer des méthodologies et des outils éprouvés (ou innovants) pour identifier les opportunités d'amélioration de nos processus.
-Développer des compétences analytiques pour la résolution de problèmes
-Exercer des capaciés managériales pour gérer des équipes visant à améliorer les résultats opérationnels (approche LEAN KATA).
-Maîtriser différentes techniques d'amélioration des processus (approches Kaizen et Reengineering).
-Définir la stratégie des Opérations alignée sur la propre stratégie de l'Organisation, en fournissant une vision de la gestion globale de la Supply Chain (de bout en bout) en fonction des nouveaux environnements concurrentiels.
-Diriger les opérations à travers la conception et la gestion de tableaux de bord pour suivre les objectifs qui découlent du déploiement de la stratégie.
-Maîtriser les processus (et outils associés) pour s'approcher de l'Excellence en Opérations à partir d'une vision « Lean Supply Chain Management » : planification, achats, approvisionnement, gestion de la production, logistique interne, qualité, maintenance, gestion des entrepôts, expéditions, transport. ..
-Découvrir les techniques de développement fournisseurs et la relation client (basée sur des relations de confiance et de coopération).
-Construire une feuille de route solide vers une «fabrication de classe mondiale», intégrant les technologies habilitantes de l'industrie 4.0.
-Appliquer des méthodologies et des outils éprouvés (ou innovants) pour identifier les opportunités d'amélioration de nos processus.

Connaissances Opérationnels :


(Objectifs de transfert, capacité à transférer ses savoirs sur le terrain)

-Générez des prévisions de demande fiables à l'aide d'outils avancés et exécutez des plans directeurs de production et des plans de besoins en matériaux (MPS / MRP) pour la planification et le contrôle de la production.
-Piloter la mise en place d'un Modèle d'Opérations, basé sur les principes du LEAN Manufacturing, adapté aux particularités de l'entreprise.
-Accompagner les services associés aux Opérations : production, amélioration continue, approvisionnement et achats, opérations logistiques, etc.
-Intégrer dans l'organisation une culture d'amélioration issue du domaine des méthodes et outils de référence et avec une approche LEAN KATA.
-Contribuer à la transformation numérique des opérations industrielles. Progresser vers l'industrie du futur ou industrie 4.0.
-Effectuer les prévisions en besoins (MRP). Planification intégrée (PBI) pour anticiper sur la fluctuation des ressouces à rendre disponibles..
-Manager la Gestion de la production (à partir de la vision LEAN dérivée de Toyota KATA) :

Introduction aux systèmes de production. Le concept KATA (Kata d'Enrichissement et de Coaching)
Indicateurs : TRS, délai, TDC
Genba Kanri : 5S, Etats de référence et standardisation, Observations...
Qualité : A3, réunions TOP-Q, Matrice d'Assurance Qualité, Poka-Yoke...
Analyse des données et statistiques descriptives. Calculs de capacité (Cp et Cpk)
Disponibilité des médias et analyse des pertes : TPM, SMED...
Gestion de l'entretien.
Contrôle de flux : VSM, Kanban, JIT, Kitting. Synchronisation.
La vision de l'amélioration : Réingénierie des processus et Kaizen.
Applications technologiques appliquées aux opérations. Industrie 4.0.

Connaissances complémentaires


Commerce international. Distribution et gestion des expéditions.
Transport à partir d'une double vision : grand opérateur / petit opérateur. Logistique inversée.
Thèmes transversaux appliqués aux Opérations : design thinking, risques et assurances, finance en opérations...
Veille technologique: Success stories et visites d'entreprises de différents secteurs (agroalimentaire, aéronautique, automobile, électronique...)

dimanche 22 août 2021

La non-stratégie de Renault

Dans mon post précédent, mon argument principal se fondait sur la sécurité des données. Mais j'aurais pu ajouter d'autres inconvénients, comme la latence de disponibilité des informations ou encore la dépendance technologique (les choix appartiennent au prestataire).


Critiquer c'est bien, mais apporter une solution c'est mieux!


Une solution, au problème de gestion des données pourrait se trouver dans le Edge computing. Dispositif dans lequel la technologie 5G peut s'intégrer et diminuer le temps de latence et augmenter la sécurité, grâce aux transmissions cryptées. L'insertion progressive des objets connectés permet aux personnels de se familiariser avec cette technologie de manière graduée.


Il serait intéressant de connaître l'analyse de Renault concernant la portée de son choix.


Personnellement, je pense que le choix du cloud reste attrayant pour des données non stratégiques, par exemple les documentations techniques à destinations des consommateurs ou des garages.

Découvrez l'edge computing à travers l'article proposé, en cliquant ici


edge computing tout savoir

dimanche 15 août 2021

Renault et Google association non stratégique


Le groupe Renault a signé un contrat avec Google cloud pour stocker toutes ces données. 

À mon sens, ceci représente un risque potentiel important.

 
Les données, considérées comme le pétrole du XXIe siècle, se gèrent souvent avec une certaine désinvolture.


Laisseriez-vous votre pétrole, le cœur de vos savoir-faire, à la merci d'un sous-traitant ? Autant dire adieu à votre pétrole.


Même si par contrat, la confidentialité devrait être assurée, il n'en demeure pas moins que la gestion et le stockage sont à la charge de votre partenaire. 


Un exemple: perte de souveraineté en relation avec l'appareil législatif du pays accueillant les data center. 

Que dire de l'intelligence économique (espionnage industriel) soumis parfois aux règles des États détenteurs de vos données: comme le Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act aux USA concernant les données personnelles, l'étendre aux données d'entreprises, pour des raisons d'intérêt stratégique du pays, il n'y a qu'un pas...

 

dimanche 8 août 2021

6 raisons pour commencer un projet Industrie 4.0

Je vous propose un article contenant l'expérience du groupe Vehicle appartenant au consortium Eaton (fabricant de matériel électrique). 


Ils répondent à deux questions importantes: pourquoi installer le 4.0 et que gagne l'entreprise ?


La rubrique concernant la formation m'a le plus surpris. Sa portée vitale du développement de ce genre de projet demande parfois des investissements conséquents. Ils ont réussi à digitaliser leur organisation et en même temps diminuer les coûts.


Si un groupe de 15.000 employés investit dans ce domaine et en démontre sa pertinence, vous pouvez être sûr, que d'autres grands groupes déroulent, eux aussi, ce type de projet. 


Par effet de ruissellement, les sous-traitants devront, bon gré mal gré, suivre le mouvement...

 Cliquez ici pour découvrir l'article:Le groupe Vehicle d'Eaton exploite la technologie de l'industrie 4.0 pour se frayer un chemin dans le contexte de la pandémie de la COVID-19

 3D-printed latticed aluminum aerospace parts, which were produced with Laser Powder Bed Fusion on a Concept Laser M2 UP1 3D printer. (Photo: Business Wire)

dimanche 1 août 2021

Où en est la fabrication additive ?

Au début des années 2000, j'ai eu l'occasion d'intervenir dans un centre de formation destiné aux imprimeurs.

J'ai, alors, découvert l'impression numérique. Une personne m'explique que l'on peut, à distance, envoyer un fichier contenant toutes les caractéristiques d'impression. Il suffit de les tester sur une imprimante et de renvoyer le bon à tirer: Révolution! 

A l'époque il fallait tester le papier, les encres et la machine pour valider.

Après cette expérience, je rencontre des amis travaillant dans une usine qui réalise les plaques offset. Je leur parle de ce que j'ai vu et leur dit de prendre garde à leur métier.
Évidement, pendant une dizaine années, rien ne se passe, seule une légère diminution du C.A., rien d'inquiétant selon la direction. La seconde décade, marque le début d'un certain ralentissement, l'entreprise supprime le travail en équipe, ne remplace plus les départs en retraite.

Et puis un jour, c'est le drame, fermeture de l'usine.

En conclusion, une évolution technologique, même si au début elle semble insignifiante, elle s'améliore et lorsqu'elle devient rentable, l'ancienne disparaît.
Il faut parfois vingt ans, mais les signes avant-coureurs sont souvent déjà présents.
 
 
 [Dossier] L'impression 3D trouve ses niches en production

dimanche 25 juillet 2021

 

Les données le pétrole du XXI eme siècle: les USA en captation gratuites des données de l'UE

 

Comme je l'avais indiqué dans mon post concernant la non-stratégie de Renault, son contrat de cloud

computing avec GOOGLE, transfère toutes ses données de production sur des serveurs américains.

Je découvre dans l'article ci-dessous, publié le 16 juillet 2020, qu'il existait un accord USA-UE, le Privacy Shield, sur

la collecte et l'échange des données entre les deux continents.

Comme vous le savez les plus grosses fermes de serveurs d'AMAZON, MICROSOFT et GOOGLE se trouvent aux USA, or ils représentent

la plus grosse part de marché dans ce domaine.

D'où, l'UE, a d'importantes fuites de pétrole (les fameuses données) vers les USA.

La base de l'accord entre les USA et l'UE reposait sur l'équivalence de la réglementation du RGPD et le Cloud Act, or un juge européen a évalué

que cette similitude n'était pas tout à fait équitable.

C'est pourquoi, je persiste dans mon opinion; laisser ses données à la merci de clauses de contrats, constitue un risque potentiel de perte.

Même s'il existe des recours, vous savez que ceux-ci peuvent durer des années et entraîne un vide en termes de décision, laissant la porte ouverte à l'exploitation de ce pétrole.

Le procès entre APPLE et SAMSUNG démontre la perte de contrôle, cette affaire nébuleuse, car APPLE a attaqué SAMSUNG pour un problème de design.

Dans un premier temps, l'appréciation par la justice américaine s'est plutôt portée en faveur d'APPLE et à condamner SAMSUNG à verser une amende de 399 millions $. Dans un deuxième temps, SAMSUNG a effectué un recours devant la Cour suprême et a obtenu de ne pas payer cette amende, renvoyant ce cas devant un autre tribunal.

Bref, pendant 7 ans les deux firmes se sont bagarrées, pour arriver à un consensus.

Imaginez un même procès sur vos données...

Cliquez ici pour découvrir l'article


L'UE sabre le Privacy Shield, l'accord qui autorisait le transfert des données vers les Etats-Unis

dimanche 18 juillet 2021

 

L'impression 3D au cœur de l'Industrie du Futur

L'intelligence collective et l'impression 3D, à partir de matières plastiques ont permis de réagir très vite lors de la période de confinement.
 

L'exemple de la Start-up italienne Isinnova; elle a imprimé des valves respiratoires
permettant de connecter les masques à oxygène, et ça, en seulement 24 heures.
 

Cette démonstration, donne à réfléchir sur l'importance de l'humain dans l'utilisation
des technologies. Il ne s'agit plus de bien exploiter, une technologie, mais bien, d'associer,
d'organiser et de compléter son usage.


Ainsi dans l'exemple cité, ci-dessus, l'impression 3D aurait été inefficace sans les réseaux sociaux.


Par conséquent, la formation devient une évidence pour tirer le meilleur des nouvelles machines et logiciels. C'est pourquoi, des constructeurs, se lancent dans ce domaine, en proposant des webinairs comme chez Siemens ou HP avec son service de coaching.
 

L'article ci-dessous analyse, d'autres points, comme le prix de revient, la réactivité et l'évolution de l'impression 3D.

 https://is.gd/UfhCiX

 


 

samedi 17 juillet 2021

 

Le SMED et l'impression 3D.

L''industrie du futur s'appuie sur des outils digitaux très élaborés; machines communicantes,

robots, cobots, puce RFID et autres MEMS.

Parfois des idées simples, mais efficaces, émergent de cet océan de technologies de pointe.

Même si cette solution fait partie d'un ensemble d'outils informatiques, son aura, ressemble

plus au gadget qu'à la tech de pointe. Jugez plutôt; l'impression 3 D et la fabrication d'outillage.

Réaliser une gamme de petit outillage à faible coût, c'est à dire, passer directement de l'idée

à la réalisation, sans avoir à déléguer à un sous-traitant, un acheteur ou encore un service technique.

Tous ces intermédiaires freinent l'application de la solution. L'impression 3D, si elle n'est pas appliquée

telle quelle, elle sert alors de prototype. Affaire à suivre...

Voici quelques exemples réalisés chez Schneider electric:

http://www.primante3d.com/

 prototypes-designed-by-3D-printing

 

Les progrès minuscules de l'industrie 4.0 dans les PMI,

viendrait d'une mauvaise compréhension de l'exploitation des données...

Cette question semble être au cœur de l'analyse du manque d'informations des décideurs en matière de digitalisation des processus.

Deux paradigmes s'affrontent, l'informatique considère une perpétuelle évolution des matériels et des logiciels, tandis que les industriels continuent à aimer les standards, autrement dit, des éléments stables et reproductibles.

Ces deux visions, handicapent forcément, le développement de l'outil informatique dans l'industrie. Seuls les grands groupes prennent conscience de l'enjeu au travers de l'industrie du futur car directement confrontés à la concurrence internationale.

L'industrie d'une manière générale a du mal à lâcher le modèle du Taylorisme. Souvent, les processus affublés d'outils de la performance industrielle, s'utilisent avec des méthodes de management d'un autre siècle. Le retour de l'analyse rationnelle de l'irrationnel, fixer des objectifs chiffrés sur une opération du 5S par exemple. Sanctionner lors d'échecs, avec un avant-après, sous forme de photo et comptage des objets rangés. Cette méthode atteint effectivement l'objectif de rangement. Cependant qu'en est-il de l'implication des personnes ?

Mesurer, identifier (les causes) et solutionner le problème, processus de base de l'amélioration continue, devrait se réaliser de manière continue, autrement dit, remettre en cause de façon perpétuelle. Les industriels et les informaticiens s'accordent sur cette base, la seule différence, concerne la fréquence des 3 opérations. Les premiers préfèrent des séquences longues et les autres plutôt courtes.

L'outil informatique intégré au process de production, dispose d'une puissance et d'une rapidité de traitement de l'information sans rapport avec les méthodes traditionnelles. Par conséquent, de nouveaux réflexes managériaux devraient assimiler ces facteurs; vitesse et volume, pour mieux adopter ces nouveaux systèmes.