dimanche 1 avril 2012

Le HOSHIN: le management par objectifs suite

 


LE MANAGEMENT PAR OBJECTIFS
ou
LE HOSHIN ?

suite

  

3- Communiquer à l'extérieur

Cette dernière étape de conception présente un double avantage.

 Le premier indique ce dont l'entreprise est capable, le second l'engage dans la voie de la réussite.

Pas un simple effet d'annonce!

En communiquant auprès des clients et des prospects, les perspectives d'avenir, cela donne une image d'une société de progrès.

Le plus, cette démarche ne se limite pas à un effet d'annonce, le fait de constituer un engagement (sur l'honneur) place la promesse à un haut degré de crédibilité.

La réussite de l'objectif renforce alors "l'image de marque" comme pour Volkswagen qui est reconnu par sa qualité allemande.

Mettre la pression ?

 La seconde partie de cette communication pousse les participants à placer tous leurs efforts dans la réussite de l'objectif.

Cela devient, un objectif commun, toutes dérives sera
prise comme une faute et un entêtement dans la mauvaise voie comme une trahison et ressenti comme tel. 

On pourrait considérer cet engagement comme une pression supplémentaire, pour les membres, ce sera plutôt une motivation d'orgueil d'entreprise.

Évidement, la mise en place de ce type d'action requiert une culture d'entreprise sans faille, où la confiance existe, sinon on risque la catastrophe.

Le HOSHIN au quotidien

L'objectif doit devenir une sorte d'idée fixe, c'est à dire, présent à l'esprit dans ce que font les salariés au jour le jour.

Les managers de terrain se trouvent en première ligne, car ils se doivent de ramener les dérives en rappelant les idées de l'objectif.

Tous les salariés ont alors une responsabilité dans la concrétisation de l'idée, en menant leurs actions, en y pensant. Utiliser les ressources dans le sens de l'idée devient, alors, un des facteurs de réussite.


 
 
 




  





La clé: le PDCA

Reprenons le descriptif de l'acronyme:
P: La planification des actions se conçoit dans le cadre du HOSHIN.
D: Réaliser dans le contexte décrit ci-dessus.
C: Évaluer l'action en tant que telle et mesurer les dérives par rapport à l'objectif HOSHIN.
A: Prolonger la réussite de l'évaluation et passer à diffusion de cette bonne pratique. Le but étant démultiplier l'action à travers l'organisation. 

Comme nous le voyons, le HOSHIN fait partie intégrante de la qualité, au sens commun du terme.

Quelles différences avec le management par objectif ?

 En fait, au premier abord, on a l'impression de ne remarquer aucune différence.

L'objectif est également décrit par le PDG et décliné par les managers subalternes.

Voilà déjà une différence, dans ce cas, il peut être déformé par les préoccupations du moment de la personne et participer à la dérive. On comprendra, alors, que le nombre de niveaux hiérarchiques entame la signification première de l'idée de base.

On rapprochera, par contre, l'importance de la culture d'entreprise car il évitera, en partie, le problème cité ci-dessus.

La cohérence: un enjeu stratégique de réussite

Une difficulté supplémentaire vient s'ajouter dans la déclinaison de l'objectif; son intégration avec les sous-objectifs des autres services et niveaux hiérarchiques. 

De même, les évaluations et les reports des résultats devront s'harmoniser pour donner des valeurs cohérentes et interprétables: C'est l'enjeu d'un bon reporting.





Michel Watrin
http://ginalex.free.fr/

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