Responsabilité civile des managers
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Le concept de base de la
responsabilité civile
Les juristes de droit civil définissent la faute comme le fait de
celui qui ne s'est pas conduit en « bonus pater familias »(Bon père
de famille) du droit romain c'est à dire celui qui est
raisonnablement prudent, attentif et respectueux de la loi et
d'autrui.
Autrement dit le manager doit agir dans le respect de la
réglementation intérieure de l'entreprise ainsi qu'avoir un
comportement respectueux des autres identique à celui qu'il adopte
en société.
Ces définitions très large de la manière d'agir au sein de
l'entreprise ouvre des portes à toutes les interprétations
possibles et de fait lorsqu'il y a "Infraction" c'est
l'autorité qui intervient.
Bien entendu, en entreprise c'est l'appareil hiérarchique qui
détient ce pouvoir par "délégation " de pouvoir.
Les managers peuvent être amener à demander des sanctions
disciplinaires dans les cas où un de ses collaborateurs transgresse
la réglementation ou lorsqu'il n'exécute pas une consigne.
Dans la pratique, le manager de proximité en réfèrera à
l'unité compétente (les RH dans la plupart des cas) pour apprécier
la faute et déterminer la sanction adaptée.
La délégation
La
délégation de compétence quelle que soit sa nature, de signature
ou de pouvoir, n'est régulière que si trois conditions sont réunies
:
Elle doit être publiée ce qui implique un acte écrit ; le
défaut de publication emporte l'illégalité des décisions du
délégataire qui ne peut être considéré comme investi de la
compétence pour les prendre
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Le principe de faute
la faute résulte de la transgression de règles ou de non respect de la personne. Le résultat dommageable correspond à un constat d'une modification notable d'une situation ou d'un état dont les conséquences sont néfastes. Le lien de causalité détermine le lien entre la faute et son résultat dommageable. Généralement on constate une suite de faits convergents vers des dommages. A l'origine, on constatera un fait générateur dont découle la suite des évènements. Une faute n'entraîne pas forcément des dommages. Par exemple, utiliser un pont-roulant sans autorisation de l'employeur. C'est une faute, mais la manipulation en question peut très bien se passer. L'appréciation de la faute est laissée à l'appréciation de l'autorité. Reprenons l'exemple ci-dessus et imaginons que la charge s'écrase au sol suite à la rupture des élingues. Il n'y a pas de lien de causalité entre la faute précédemment citée et les dommages. Cependant la responsabilité civile du salarié peut-être engagée car il n'a pas exécuté des activités en conformité avec son poste de travail, de plus il a agit par imprudence, c'est à dire en connaissance de cause.
Conclusions
Très peu d'entreprise poursuive leurs salariés en responsabilité civile, sauf dans des cas précis de faute engendrant des sanctions disciplinaires.
On peut légitimement s'inquiéter de la tournure justiciable de notre société civile et par voie de conséquence en sein de l'entreprise.
Les cas d'accidents d'entreprise révèlent de plus en plus des actions à ce niveau.
Il devient donc nécessaire pour les managers de terrain, les plus concernés par la probabilité de l'accident dans leur équipe, de mettre en place une stratégie d'actions préventives.
1-Utiliser tous les outils de prévention de la sécurité
2-Mener un management de formation à une discipline
3-Relancer le plus souvent possible les consignes de sécurité
4- Et le plus important: MONTREZ L'EXEMPLE!
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Rôles des managers de proximité dans les entreprises, leurs fonctions actuelles et à venir dans les organisations du XXI emme siècle. Utiliser des outils de manangement; 5S, gestion de processus ou COQ, ainsi que les principes de base de la communication appliqués au management de terrain: écoute active, assertivité, questionnement, reformulation et la négociation.
jeudi 17 novembre 2011
Responsabilité civile du manager de terrain
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