Quelles actions à mener pour les tuteurs ?
Accueillir et Accompagner
Préparer l'arrivée
Obtenir les
informations du stagiaire via le dossier du centre de formation
dossier des R.H..
Quel est sa
motivation principale ?
Motivation de
l'entreprise ?
Attente de
l'entreprise vis-à-vis de l'apprenant?
Type de statut ?
Type de formation,
connaître le contenu, les temps de formation ?
Clarifié les
missions du tuteur
Moyens à
disposition ?
Préparer
les informations pour l'accueil (présentation de l'entreprise,
plans...).
Prévenir les
collègues de travail participant directement ou indirectement au
stage
Coordonner avec les collègues présents à l'accueil du nouvel
arrivant.
Accueillir
Cette phase consiste à
rassurer les nouveaux arrivés en présentant:
le service
l'atelier
le chantier
l'entreprise
le travail,
l'organisation...
On profite de cette
événement pour établir le contact avec les personnes amenées à
rencontrer le stagiaire.
Accompagner
Le tuteur reste le
référent durant toute la durée en entreprise. Sa tâche débute
par l'introduction du stagiaire auprès des personnes ou des services
entrant dans les missions affectées à l'apprenant. Les salariés
ont l'opportunité d'expliquer leurs attentes de vive voix et de
rassurer le "nouveau".
Accompagner, c'est
aussi aider dans toutes les démarches administratives.
Établir un planning
de rencontres permettant de réguler la formation par des
évaluations, des comptes-rendus ou des échanges sur des
savoir-faire.
Organiser une progression dans l'apprentissage
Le tuteur a
théoriquement la charge de la progression pédagogique au sein de
l'entreprise. Cependant, il est préférable de concerter le centre
de formation qui possède le maîtrise des outils pédagogiques. Il
n'en demeure pas moins que le tuteur reste le pilote de l'action sur
le poste de travail.
Il s'agit :
d'identifier les
objectifs de formation,
d'établir un
programme pédagogique (lieux, durées, activités, mode
d'évaluation),
d'être cohérent
avec le programme du centre de formation,
d'organiser une
progression (complexité croissante des activités),
d'informer et
d'associer les différents acteurs du parcours défini (supérieurs
hiérarchiques, tuteurs sur le poste de travail, autres collègues).
Former sur le poste de travail
La difficulté de la
mise en œuvre, de l'action de formation en situation de travail se
situe dans l'écart de rythme, entre, un apprentissage et une
exécution standard des tâches.
Le tuteur veillera à
un environnement favorable à la maîtrise des savoir-faire.
Il aura à cibler les
tâches présentant un intérêt significatif pour l'accession à la
compétence souhaitée.
Préparer les
séquences de travail.
Définir les
objectifs de formation: Compétences à acquérir
Fournir les
informations nécessaires: Méthode démonstrative
Lister les
consignes à communiquer: Vérifier la compréhension
Identifier le
processus d'évaluation: Condition, Circonstances, Critères,
Tolérances
Présence régulière
et fréquente, surtout au début de la période, afin d'éviter la
déstabilisation de l'apprenant face à des tâches lui semblant
insurmontables.
Lors de ces contacts
informels le tuteur sera attentif à la reformulation du stagiaire
sur les savoirs acquis et il identifiera, avec le tuteur, ses points
forts et ses points faibles sur la ou les consignes.
Apprécier les progrès et évaluer les acquis
L'évaluation est la clé de la réussite de la formation. Elle ne constitue pas une fin en soi, en effet, elle représente une étape dans la progression dans l'atteinte des objectifs.
On distingue deux grands types d'évaluation.
1.L'évaluation formative
Elle constate la
progression des savoirs à un objectif fixé et les actions
correctives, elle ajuste les écarts.
Pour une meilleure
efficacité le stagiaire et le formateur échangeront leurs points de
vue sur l'apprentissage.
→Le rôle du tuteur dans cette phase est de proposer des
ajustements en tenant compte des contraintes du milieu du travail. Il
peut par exemple redéfinir le planning d'évaluation, augmenter ou
diminuer des temps de formation, diminuer les exigences de réussite
suivant les cas…
2.L'évaluation sommative
Elle se fixe à la fin
d'un cycle de formation (module de compétences significatif) et
valide des savoirs faisant partie de la compétence finale.
Dans certains cas,
elle décide de la délivrance d'un diplôme, d'une habilitation ou
d'une certification dans l'entreprise.
Pour cela le tuteur
s'aidera des référentiels d'évaluation existant dans les
fédérations de professionnels et/ou de formation (compétences
visées par la formation).
La construction des
épreuves peuvent s'inspirer de celles définies par le syndicat
professionnel, en tenant compte de la formation.
Cette évaluation en
entreprise s'intègre dans un bilan final en lien avec celles
effectuées en centre de formation (livret de liaison). .
CONCLUSIONS
Bien que la description des fonctions de base d'un tuteur semblent ardue et chronophage. cependant ne pas les réaliser vous expose à des situations d'échecs vis-à-vis de l'apprenant. Quand on sait que l'Etat vise un contrôle plus stricte des formations en alternance et par apprentissage, il est judicieux d'avoir une structure solide pour anticiper les éventuels constats des contrôleurs de la DRTEFP.
Une circulaire de la DGEFP (Direction Générale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) datant du 23 juillet 2007, précise que le tuteur
"Assure un suivi personnalisé et le formalise dans un document"
(cahier de suivi par exemple).
Ce document doit être présenté en cas de contrôle des agents mentionnés
à l’article L.991-3 du code du travail
CONCLUSIONS
Bien que la description des fonctions de base d'un tuteur semblent ardue et chronophage. cependant ne pas les réaliser vous expose à des situations d'échecs vis-à-vis de l'apprenant. Quand on sait que l'Etat vise un contrôle plus stricte des formations en alternance et par apprentissage, il est judicieux d'avoir une structure solide pour anticiper les éventuels constats des contrôleurs de la DRTEFP.
Une circulaire de la DGEFP (Direction Générale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) datant du 23 juillet 2007, précise que le tuteur
"Assure un suivi personnalisé et le formalise dans un document"
(cahier de suivi par exemple).
Ce document doit être présenté en cas de contrôle des agents mentionnés
à l’article L.991-3 du code du travail
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire