mercredi 24 avril 2013

Description du modèle de Jacques Mélèse

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Le modèle de Jacques Mélèse (Description)

4-Sorties du Module Technologique

On trouve évidemment la même décomposition que pour les entrées car les sorties d'un module technologique sont les entrées d'un autre module technologique.

4.1 Sorties technologiques principales
Flux transformé des entrées du même nom qui représente la réalisation de la mission du module.

4.2 Sorties technologiques
secondaires
Autres sorties
4.3 Sorties opératives
Informations nécessaires à la mission d'autres modules, en particulier, demandes faites à des modules d'appui.

5- Entrées du Module de Pilotage
5.1 Variables de contrôles entrantes:
Ce sont les directives imposées au pilote par un niveau supérieur: elles fixent généralement les objectifs à atteindre, c'est à dire les valeurs visées des variables essentielles (ex: programme de production à réaliser, coûts) ainsi que des règles et contraintes de gestion.

5.2 Entrées informatives internes (à l'activité):
Ce sont des informations sur le fonctionnement de l'activité qui transportent, d'une part, des éléments de contrôle interne du module technologique, d'autre part, les valeurs des variables essentielles (il évident que le pilote a sous les yeux les cadrans de pilotage que constituent les variables essentielles).

5.3 Entrées opératives:
Informations nécessaires au module de pilotage pour transformer les directives reçues (variables de contrôle entrantes)

5.4 Entrées informatives externes (à l'activité)
Informations utiles mais non nécessaires.

6-Sorties du Module de Pilotage

6.1 Variables de contrôle sortantes:

Directives transmises par le module de pilotage au module technologique, qui détaillent, précisent et adaptent les directives reçues( variables de contrôle entrantes).

La transformation entrées-sorties se fait par un accroissement de variété grâce aux informations que le MP reçoit du MT et de l'extérieur (ex: Un programme mensuel de production sera transformé en programme quotidien par produit).

    1. Variables de réglages:

Possibilités d'action sur le MT à la discrétion du pilote, dans la limite de ses latitudes décisionnelles.

Ces variables se distinguent des précédentes par le fait que MP ne reçoit pas, à période régulière, des directives à détailler (ex: un chef d'atelier peut être libre d'affecter le personnel aux machines, en respectant certaines grilles de qualifications).

6.3 Sorties opératives:
idem 4.3

6.4 Sorties informatives
idem 4.4





7-Variables essentielles

Si ces variables sont dans le schéma, raccrochées au module technologique, il est bien entendu qu'elles se rapportent au couple MP-MT.

Les variables essentielles, à l'opposé des éléments de contrôle interne (1.5), repèrent la réalisation de la mission du module vis-à-vis de l'extérieur, c'est à dire le service qu'il rend dans le système (comme s'il était un fournisseur ou un sous-traitant).

7.1 V.E. Activité:

Variables mesurant la production de biens ou de services. Ce sont des mesures branchées sur les sorties technologiques principales et affichées (après transformation, si nécessaire) par période, par famille de produits, etc..

7.2 V.E. Coûts:

Variables mesurant les coûts engendrés par le module, c'est à dire ceux sur lesquels le pilote peut influer en jouant sur des variables d'action (ex: si l'effectif d'un atelier est fixé par le directeur de l'usine, on n'affectera pas les coûts de personnel au chef d'atelier.

En termes de contrôle de gestion, ils ne figureront pas sur son tableau de bord).

Les coûts peuvent être ventilés en:
  • Coûts de fonctionnement du MT (personnel, matières)
  • Coûts de gestion (en cours de fabrication dans l'atelier, immobilisations en stock, ventes manquées..)
Dans tous les cas, il est préférable de se limiter à un petit nombre de critères significatifs, le détail des coûts de fonctionnement apparaissant en comptabilité analytique.

7.3 V.E. Efficacité:

Ce sont des critères qui indiquent la réussite de la mission sur des points non repérables par des quantités (activités) ou des coûts.

Il peut donc s'agir de variables mesurables mais non valorisables (en €) (ex: pourcentage de clients servis dans les délais, taux d'accidents du travail, rapidité de réponse), ou bien de variables non mesurables ou même d'appréciations qualitatives (ex: respect des règles de sécurité, bonne communication entre les hommes).

Dans certains cas, on affichera en V.E. Efficacité un critère repris dans les coûts, s'il est plus parlant ainsi (ex: un taux de rebuts, qui peut par ailleurs être valorisé).

L'intérêt des variables d'efficacité qualitatives est de repérer la possibilité d'adaptation du couple MP-MT (ex: possibilité d'encaisser des modifications de programme, souplesse de dépannage).
Dans une analyse sur le terrain, on repérera toutes les variables décrites et on cherchera à relever, pour chacune d'elle, des indications précises sur leur nature, leur régularité, leur valeur actuelle, ainsi que leur limites de variations, etc..



Michel Watrin
Ingénieur Formateur Cabinet GINALEX
Site http://ginalex.free.fr/
Mes diaporamas:Youtube
Mon Blog : Manager de terrain



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